VIII. Faire l’expérience de la transformation

Éz. 36.25,26 : « … je vous purifierai… Je vous donnerai un cœur nouveau… »

Rom. 6.1-5 : « … Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! ... » 

Gal. 2.20 : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis… »

2 Cor. 5.17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création… »

 

La Bible est le grand agent de transformation

« “La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.” Romains 10.17 Les Écritures sont le plus puissant agent de transformation du caractère. Le Christ priait ainsi : “Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité.” Jean 17.17 La parole de Dieu agit dans le cœur de celui qui l’étudie et s’y soumet ; elle y subjugue toutes les mauvaises inclinations. Le Saint-Esprit intervient pour convaincre de péché ; la foi naissante opère par l’amour du Christ et transforme corps, âme et esprit à l’image du Seigneur. Dès lors, celui-ci peut nous employer pour faire sa volonté. La puissance qui nous est donnée opère du dedans au-dehors et nous pousse à faire part à d’autres de la vérité qui nous a été révélée. » {PJ 78.2}

 

« Reçu dans le cœur, le levain de la vérité disciplinera les désirs, purifiera les pensées, adoucira le caractère ; il vivifiera les facultés intellectuelles et les énergies morales ; il augmentera notre capacité de sentir et d’aimer. » {PJ 79.1}

 

« La pureté et la sainteté de Jésus présentées dans la Parole de Dieu possèdent plus de puissance pour réformer et transformer le caractère que tous les efforts déployés pour dépeindre les péchés et les faiblesses des hommes et leurs conséquences. Un regard constant tourné vers le Sauveur sur la croix fera davantage que toutes les explications savantes émises par les lèvres les plus compétentes. » {CSAD 127.2}

 

« La Bible nourrit l’âme d’une nourriture substantielle. Qu’ils méditent sur l’incarnation du Christ, contemplent son grand sacrifice destiné à les sauver de la perdition, à leur apporter le pardon, la paix et une justice éternelle. Ces thèmes majestueux et exaltants rendent l’âme rayonnante. La sainteté et la vérité, la grâce et la justice occuperont les pensées. Le moi meurt, le Christ vit dans ses serviteurs. En contemplant la Parole, le cœur brûle au-dedans comme le cœur des deux disciples qui se dirigeaient vers Emmaüs tandis que le Christ les accompagnait sur le chemin, leur rappelant ce que disaient les Écritures à son sujet. » {CEPE 274.2}

 

La prière secrète, une autre clé

« La prière est indispensable, car c’est la vie de l’âme. La prière en famille et la prière publique ont leur importance ; mais c’est la communion intime avec Dieu qui fait vivre l’âme. » {RH, December 31, 1908 par. 10} 

 

Les messages particuliers de Dieu devraient aussi être étudiés

« Peu d’entre vous savent vraiment ce que contiennent les Témoignages. Les saintes Écritures ne vous sont pas familières. Si vous aviez fait de la Parole de Dieu votre étude avec le désir d’atteindre l’idéal biblique et la perfection chrétienne, vous n’auriez pas eu besoin des Témoignages. C’est parce que vous avez négligé d’étudier les Écritures que Dieu a cherché à vous atteindre par des Témoignages simples et directs, attirant votre attention sur les paroles inspirées auxquelles vous n’avez pas obéi et vous exhortant à accorder vos vies avec ses enseignants purs et élevés. » {CL 72.4}

 

Nous devons être brisés

« Nous devons tomber sur le Rocher et nous y briser, si nous voulons être élevés en Christ. Le moi doit être détrôné, l’orgueil doit être abaissé, si nous voulons participer à la gloire du royaume spirituel. Les Juifs repoussaient les honneurs qu’il fallait payer par l’humiliation. Ils ne voulurent pas recevoir leur Rédempteur. Jésus fut pour eux un signe de contradiction. » {JC 40.3}

 

« Vous dites : “Renoncer à mes idoles me brisera le cœur.” Voilà précisément ce qui est nécessaire. En abandonnant tout à Dieu, vous tombez sur le Roc et êtes brisé. Abandonnez-lui tout sans tarder, car à moins d’être brisé, vous n’aurez aucune valeur. » {ST, August 8, 1892 par. 2}

 

Nous devons mourir à nous-mêmes

Marc 10.21 : « Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as... Puis viens, et suis-moi. »

Luc. 9.23 : « … qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. »

1 Cor. 15.31 : « Chaque jour je suis exposé à la mort… » (Notez aussi Éph. 5.18)

2 Cor. 4.11,12 : « Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus.. »

 

« Jésus invita ses disciples à prendre, volontairement, la croix et à la porter à sa suite. Ses paroles, bien que peu comprises, apprenaient aux disciples qu’ils allaient être soumis aux humiliations les plus profondes — soumis à la mort elle-même pour l’amour du Christ. Les paroles du Sauveur exprimaient l’abandon le plus total. » {JC 412.3}

 

« C’est parce que les hommes ne sont qu’à moitié convertis que l’Église est si morte et sans vie. Beaucoup sont et ont été toute leur vie des demi-chrétiens. Leurs noms sont inscrits dans le Livre de vie, et en se tournant vers le Seigneur de tout leur cœur, ils respectent la voix qui leur dit : “Cherchez ma face !” et ils répondent : “Je cherche ta face, ô Éternel !” Alors ils verront Dieu d’une manière claire, noble et spirituelle. Le sentiment religieux éveillé dans leur cœur est reconnu comme étant l’appel de Dieu, et ils y obéissent. » – {21MR 368.2}

« Chacun subira des épreuves très douloureuses. Les hommes ne peuvent pas se fier à leur propre sagesse. La suffisance, si on lui donne libre cours, sera leur pierre d’achoppement. Le moi doit mourir et ne pas ressusciter tous les deux jours. Les paroles doivent être prononcées sincèrement : “Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” Le “moi” est très difficile à tuer. Il prend pleinement vie dès qu’on l’encourage et lui en donne le moindre encouragement. Puis, confiants dans leur prétendue sagesse, les hommes abandonnent le droit chemin. » {21MR 368.3}

 

« Il choisit des hommes remplis de sa sagesse, qui mettent en lui leur confiance, qui s’appuient sur lui et puisent en lui leurs forces. Il taille et polit les pierres brutes qu’il a extraites de la carrière du monde. Il travaille avec les hommes qui réalisent qu’ils doivent se soumettre à la hache, au ciseau et au marteau, demeurant passif sous la main divine. Il accomplit ses plans avec ceux qui volontairement se soumettent à lui en toutes choses, qui le cherchent avec foi et espérance. » {BEcho, August 12, 1901 par. 1}

 

« Pourquoi trouve-t-on si difficile de vivre dans l’humilité et le renoncement ? C’est que l’on n’est pas encore mort au monde. Il est facile de vivre une fois que nous sommes morts. Nombreux sont ceux qui soupirent après les poireaux et les oignons d’Égypte. Ils prétendent aller au ciel tout en imitant autant que possible le monde dans le vêtement et la conduite. C’est vouloir entrer par une autre porte, au lieu d’entrer par la porte étroite et de suivre le sentier étroit.... » {MJ 125.3}

 

« La nouvelle naissance est une expérience rare à cette époque du monde. C’est la raison pour laquelle il y a tant de perplexités dans les églises. Un très grand nombre de personnes portant le nom de Christ ne sont ni sanctifiées ni pieuses. Elles ont été baptisées, mais ont été ensevelies vivantes. Le moi n’étant pas mort, elles ne sont pas nées de nouveau en Christ. » {12MR 51.1}

 

Nous devons nous dépouiller du moi

« Un homme doit être entièrement vidé de lui-même s’il veut devenir un croyant en Jésus dans toute l’acception du terme. Quand on a renoncé au moi le Seigneur peut faire de nous une nouvelle créature. Les outres neuves peuvent contenir le vin nouveau. L’amour du Christ communiquera au croyant une vie nouvelle. Le caractère du Christ sera reproduit chez celui qui regarde vers l’auteur et le consommateur de notre foi. » {JC 266.3}

 

« Nous ne pouvons pas conserver notre moi et en même temps être remplis de la plénitude de Dieu. Nous devons nous débarrasser du moi. Ce n’est qu’en renonçant à nous-mêmes et en recevant l’Esprit du Christ qu’à la fin nous pourrons gagner le ciel. L’orgueil et la suffisance doivent être crucifiés, et le vide doit être rempli par l’Esprit et la puissance de Dieu. Sommes-nous prêts à payer le prix qui nous est réclamé pour la vie éternelle ? Sommes-nous prêts à nous asseoir, à calculer le coût et à conclure que le ciel vaut bien le sacrifice consistant à mourir à nous-mêmes ? Voulons-nous que notre volonté s’harmonise avec celle du Seigneur ? Tant que nous nous y refuserons, la grâce régénératrice de Dieu ne pourra se manifester en nous. Quand nous présenterons à Dieu notre nature vide, débarrassée du moi, alors il comblera le vide et par son Saint-Esprit il nous remplira de sa plénitude. Le Seigneur ne veut pas que nous périssions. Il désire que nous nous consacrions entièrement à son service ; car il désire nous bénir plus que nous désirons être bénis. Il désire que nous demeurions en Christ, que nous recevions sa bénédiction, et que nous la partagions avec les autres tout au long de notre vie, afin que nous puissions jouir d’une éternité bénie. La vie est courte, mais l’éternité est sans fin. » {ST, November 21, 1892 par. 4}

 

« Aucune pratique extérieure ne peut remplacer une foi simple et une entière abnégation. Mais n’oublions pas que nul ne peut se dépouiller du moi si ce n’est par Jésus-Christ. C’est pourquoi le croyant dira : “Seigneur, prends mon cœur, car je ne puis te le donner. Il t’appartient. Garde-le pur, car j’en suis incapable. Sauve-moi en dépit de moi-même, de ce moi faible et si peu conforme à ton image. Modèle-moi, façonne-moi, élève-moi dans une atmosphère pure et sainte où les puissants courants de ton amour pourront atteindre mon âme.” » {PJ 132.3}

 

« L’abnégation ne doit pas seulement marquer les débuts de la vie chrétienne, mais caractériser toutes les étapes de notre progression vers le ciel. Nos bonnes œuvres dépendent toutes d’une puissance qui est extérieure à nous-mêmes. C’est pourquoi il faut que notre cœur, brisé, contrit et humilié, soupire sans cesse après Dieu et fasse monter vers lui une confession sincère. Renoncer constamment au moi et dépendre uniquement du Christ, telle est notre seule sauvegarde. » {PJ 133.1}

 

Nous devons être remplis de notre Sauveur

« Jésus aime son peuple et le fortifie quand il place sa confiance en lui et ne dépend que de lui. Il vit en lui, lui offrant l’inspiration et la sanctification de son Esprit, régénérant l’âme par une transfusion revitalisante de lui-même. Il agit par l'intermédiaire de leurs facultés, et les amène à choisir sa volonté et à représenter son caractère. » {SSW, February 1, 1896 par. 3}

 

« Jésus “a la vie en lui-même”, et cette vie il l’offre gratuitement à ceux qui sont morts par leurs offenses et par leurs péchés. En effet, il partage avec eux sa pureté, son honneur, et sa gloire. “Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu !” Le sarment desséché, greffé au cep vivant, fait désormais partie du cep. Il vit tant qu’il demeure attaché au cep. Ainsi, le chrétien vit en vertu de son union avec le Christ. Le péché et l’humain sont unis à ce qui est saint et divin. » {RH, September 11, 1883 par. 6}

 

« Sur l’autel du sacrifice de soi — qui représente le lieu de rencontre de Dieu et de l’âme humaine —, nous recevons de la main de Dieu le céleste flambeau qui scrute le cœur et qui crée le besoin d’un Christ vivant en soi. » The Review and Herald, 31 janvier 1907.{CE 34.1}

 

« Quand nous éprouvons un manque dans notre cœur, quand il nous tarde de recevoir l’influence vivifiante de l’Esprit Saint, Christ s’approche de nous. Le moi est crucifié. Christ vit en nous, et la puissance de l’Esprit nous assiste dans nos efforts ; alors l’âme est raffinée et élevée. La lumière du sanctuaire céleste brille sur nous, et nous permet d’exercer une influence qui est une odeur de vie donnant la vie. En nous unissant à lui par une foi vivante, nous avons le privilège de pouvoir jouir de la vertu et de l’efficacité de son intercession. Ainsi, nous sommes crucifiés avec Christ, morts avec Christ, ressuscités avec Christ, pour marcher en nouveauté de vie avec lui. » {ST October 11, 1899 Par. 15}

 

« “Comment puis-je demeurer en Jésus-Christ ?” demanderez-vous. De la même manière que vous l’avez reçu. “Comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui.” “Mon juste vivra par la foi.” Colossiens 2.6 ; Hébreux 10.38. Vous vous êtes donné à Dieu pour le servir et lui obéir, et vous avez pris Jésus pour votre Sauveur. Vous ne pouviez vous-même faire propitiation pour vos péchés, ni changer votre cœur ; mais vous étant donné à Dieu, vous avez cru qu’il faisait tout cela pour vous, par amour pour Jésus. C’est par la foi que vous êtes devenu la propriété du Christ ; c’est encore par la foi que vous devez croître en lui. Vous devez tout donner : votre cœur, votre volonté, votre service ; et vous devez tout prendre : Jésus-Christ, la plénitude de toute bénédiction, votre force, votre justice, votre soutien éternel. » {LMC 67.2}