I. Reconnaître votre besoin d’un réveil

Ils étaient occupés à faire des sacrifices, à prier, et à jeûner

És. 1.1 : « …sur Juda et Jérusalem, au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, d’Ezéchias, rois de Juda. »

(2 Chron. 26.1)

És. 1.11 : « Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices ? »

És. 1.15 : « Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas. »

És. 58.2 : « Tous les jours ils me cherchent,... comme une nation qui aurait pratiqué la justice… »

És. 58.3 : « Que nous sert de jeûner… »

És. 59.1,2 : « Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte… »

2 Chron. 36.15,16 : « …ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes… »

Jér. 5.30,31 : « …Les prophètes prophétisent avec fausseté,
Les sacrificateurs dominent sous leur conduite,
Et mon peuple prend plaisir à cela. »

Luc 13.25-28 : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !... »

 

Dieu a promis un jour meilleur

Zach. 13.1,2 : « En ce jour-là, une source sera ouverte
Pour la maison de David… »

 

Act. 2.41-43 : « …en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes… »

 

Le Saint-Esprit répandu

« Quels furent les résultats de l’effusion de l’Esprit au jour de la Pentecôte ? La bonne nouvelle d’un Sauveur ressuscité fut proclamée jusqu’aux extrémités du monde habité. Tandis que les disciples annonçaient le message de la grâce rédemptrice, les cœurs cédaient à sa puissance. L’Église voyait venir à elle de nombreux convertis de toutes les classes de la société. Les rétrogrades revenaient à la foi, les pécheurs s’unissaient aux croyants pour rechercher la perle de grand prix. Quelques-uns de ceux qui avaient été les ennemis les plus acharnés de l’Évangile devenaient ses meilleurs champions… Chaque chrétien voyait dans son frère une révélation de l’amour divin. Un seul intérêt prévalait, un seul sujet d’émulation éclipsait tous les autres : refléter le caractère du Christ, travailler à l’édification de son royaume. » {CP 43.2, 44.1}

 

« Grâce aux efforts des disciples, des hommes d’élite s’ajoutaient à l’Église. Ceux-ci, recevant la Parole de vie, se consacraient à leur tour à la tâche dont le but était de communiquer aux autres l’espérance qui remplissait leurs cœurs de paix et de joie. Les menaces ne pouvaient ni les retenir ni les intimider. Le Seigneur parlait par eux, et tandis qu’ils allaient de lieu en lieu, l’Évangile était prêché aux pauvres, et des miracles de la grâce divine s’opéraient. » {CP 44.2}

 

Qu’en est-il de nos jours ?

« Aujourd'hui, rares sont les personnes qui servent Dieu de tout leur cœur. La plupart de ceux qui constituent nos assemblées sont spirituellement morts dans leurs offenses et dans leurs péchés. Ils vont et viennent comme la porte sur ses gonds. Pendant des années, ils ont écouté avec complaisance les vérités les plus solennelles et émouvantes, mais ils ne les ont pas pratiquées. Ils sont de moins en moins sensibles à la valeur de la vérité et à son caractère précieux, parce qu'ils négligent la pratique de ce qui est agréable à Dieu. Les témoignages émouvants de réprimande et d'avertissement ne les réveillent pas. Les plus douces mélodies envoyées par Dieu à travers les lèvres humaines, la justification par la foi et la justice du Christ, ne produisent pas une réponse d'amour et de gratitude. » {RH April 4, 1893 Par. 4}

 

« Nous vivons des temps solennels. Dans ma dernière vision, il m'a été montré le fait surprenant que seule une petite partie de ceux qui professent maintenant la vérité sera sanctifiée par elle et sera sauvée. Beaucoup ne garderont pas la simplicité dans l’accomplissement de l'œuvre. Ils se conformeront au monde, aimeront les idoles, et mourront spirituellement. Les humbles disciples de Jésus qui font preuve d’abnégation avanceront vers la perfection, se distançant ainsi des indifférents et de ceux qui aiment le monde. » {1T 608.3}

 

« J’ai attendu avec impatience, espérant que Dieu déverse son Esprit sur quelques-uns et les utilise comme instruments de justice pour réveiller l’Église et y mettre de l’ordre. J’ai presque désespéré en voyant combien les disciples de Dieu, année après année, s’écartaient de plus en plus de cette simplicité qui, selon ce qui m’a été montré, aurait dû caractériser leur vie. L’intérêt et le dévouement à la cause de Dieu ont beaucoup diminué. Je pose la question : En quoi ceux qui professent avoir confiance dans les Témoignages ont-ils cherché à vivre conformément à la lumière qui leur a été donnée ? En quoi ont-ils prêté attention aux avertissements reçus ? En quoi ont-ils tenu compte des instructions reçues ? » - {2T 484.1}

 

« J’ai vu que des changements importants doivent se produire dans les cœurs et dans les vies de beaucoup avant que Dieu, par sa puissance, puisse faire son œuvre en eux pour le salut d’autrui. Ils doivent être transformés à l’image de Dieu, reflétant sa droiture et sa sainteté. Alors, par sa grâce, l’amour du monde, l’amour de soi, et toute ambition de la vie pour exalter le moi seront changés et utilisés dans l’œuvre qui consiste à sauver les âmes pour lesquelles Christ est mort. L’humilité prendra la place de l’orgueil. L’amour-propre et l’arrogance seront remplacés par la douceur. Chaque faculté du cœur sera contrôlée par un amour désintéressé pour toute l’humanité. J’ai vu que lorsqu’ils commenceront sérieusement à réformer leur vie, Satan se réveillera. Il sait que si ces personnes sont consacrées à Dieu, elles révéleront la force de ses promesses et atteindront une puissance œuvrant avec eux que l’adversaire ne sera pas en mesure de nier et à laquelle il ne saura résister. Ils réaliseront la vie de Dieu dans l’âme. » - {2T 484.2}

 

Le diagnostic de Dieu

« Après l’effusion du Saint-Esprit, lorsque les disciples allèrent proclamer au monde un Sauveur ressuscité, leur unique préoccupation fut le salut des âmes. Ils se complaisaient dans la douceur de la communion des saints ; ils étaient compatissants, prévenants, désintéressés, désireux de se sacrifier pour la vérité. Ils révélaient dans leur vie quotidienne l’amour que le Christ leur avait recommandé de cultiver, et par des paroles et des actes généreux, ils s’efforçaient de le faire naître dans d’autres cœurs. » {CP 488.3}

 

« Mais bientôt un changement graduel se produisit : les chrétiens commencèrent à rechercher les défauts du prochain. Ils s’arrêtèrent sur leurs fautes, se livrèrent à des critiques malveillantes, et perdirent ainsi de vue le Sauveur et son amour. Ils devinrent plus stricts au sujet des cérémonies extérieures, plus difficiles sur les principes de la foi. Dans leur zèle à condamner autrui, ils ne virent pas leurs propres erreurs. Ils oublièrent de pratiquer l’amour fraternel que le Christ leur avait recommandé avec tant d’insistance et, ce qui était plus triste encore, ils n’avaient pas conscience de leur égarement. Ils ne se rendaient pas compte que le bonheur et la joie disparaissaient de leur vie, et qu’en bannissant de leur cœur la charité, ils allaient bientôt errer dans les ténèbres. » {CP 488.5}

 

Apoc. 2.4 : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. »

Apoc. 2.14 : « … tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam… » (Nbr 23.3,4)

Apoc. 2.20,21 : « …tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire… » (1 Rois 16.31)

Apoc. 3.1 : « … tu passes pour être vivant, et tu es mort. »

Apoc. 3.15-17 : « … tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… »

 

Peut-on encourager un christianisme à moitié-mort ?

« En beaucoup de cœurs, on n’aperçoit pas le moindre souffle de vie spirituelle. J’en suis très affligée. Je crains qu’on ait discontinué de lutter énergiquement contre le monde, la chair et le diable. Allons-nous, par un christianisme à moitié mort, encourager l’esprit égoïste et cupide du monde, participant à son impiété et accueillant ses mensonges avec un sourire ? — Non ! Par la grâce de Dieu, maintenons fermement les principes de la vérité, retenant jusqu’à la fin notre assurance première. » {MC1 147.3}

 

« L’Église est comme l’arbre stérile ; ayant bénéficié de la rosée, de la pluie et du soleil, il aurait dû produire des fruits en abondance. Cependant, le Chercheur divin ne trouve rien d’autre que des feuilles. Quelle pensée solennelle pour nos églises, et même pour chaque individu. La patience et l’indulgence de Dieu sont merveilleuses, mais “à moins que tu ne te repentes”, elles s’épuiseront ; les églises et nos institutions s’affaibliront de plus en plus ; suite à un formalisme froid, elles finiront sans vie, alors qu’elles disent : “Je suis riche, je me suis enrichie, et je n’ai besoin de rien”. Une merveilleuse manifestation de la puissance de Dieu doit se produire dans les églises, mais elle ne se répandra pas sur ceux qui ne se sont pas humiliés devant le Seigneur et qui n’ont pas ouvert la porte de leur cœur par la confession et la repentance. Dans leur aveuglement, ils ne verront dans la manifestation de cette puissance qui éclaire la terre de la gloire de Dieu, que quelque chose qu’ils pensent dangereux, qui leur fait peur, et ils s’efforceront d’y résister. » {PC 341.3}

 

Le réveil : notre plus grand besoin

« Le plus grand et le plus urgent de nos besoins, c’est celui d’un réveil de la véritable piété parmi nous. Notre premier souci devrait être de le rechercher. Il convient de déployer les efforts les plus vigoureux pour obtenir la bénédiction du Seigneur, non parce que Dieu ne serait pas désireux de nous l’accorder, mais parce que nous ne sommes pas prêts à la recevoir. Notre Père céleste est plus disposé à communiquer son Esprit à ceux qui le lui demandent que des parents terrestres ne le sont de donner de bonnes choses à leurs enfants. Mais c’est à nous de remplir les conditions sur la base desquelles Dieu a promis d’accorder sa bénédiction, par une confession de nos péchés accompagnée d’humiliation, de repentance et de prière fervente. Un réveil ne peut être conçu que comme une réponse à la prière. » {MC1 141.1}

 

« Un réveil et une réforme doivent se produire, sous l’action du Saint-Esprit. Réveil et réforme sont deux choses distinctes. Réveil signifie un renouveau de vie spirituelle qui ait pour effet de vivifier les facultés de l’esprit et du cœur et de mettre fin à la mort spirituelle par une résurrection. Réforme signifie réorganisation, changement dans les idées et les théories, les habitudes et les pratiques. Une réforme ne produira ses bons fruits de justice que si elle est le résultat d’un réveil de l’Esprit. Réveil et réforme doivent accomplir leur œuvre respective dans un concours harmonieux. — The Review and Herald, 25 février 1902. » {MC1 148.3}