(première partie)
« La question est souvent posée : Pourquoi ne voit-on pas plus de puissance dans l’Église ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus de piété ? C’est parce que les exigences de la Parole de Dieu ne sont pas acceptées véritablement et en profondeur. Dieu n'est pas aimé par-dessus tout, et nous n'aimons pas notre prochain comme nous-mêmes. ... Les formes extérieures prennent la place de l'œuvre intérieure de la grâce. Beaucoup sont des sépulcres blanchis, beaux extérieurement, prétendant être pieux et faisant profession de la vérité, mais intérieurement remplis d'impuretés. La théorie de la vérité a converti la tête, mais le temple de l'âme n'a pas été nettoyé de ses idoles. » {RH August 28, 1879 Par. 1}
Une idole, c’est tout ce que les humains aiment et auquel ils font confiance au lieu d’aimer le Seigneur leur Créateur et de lui faire confiance. Tout ce que les hommes désirent et auquel ils font confiance, comme si cela avait la puissance de les aider et de leur faire du bien, les détourne de Dieu, et représente pour eux une idole. Tout ce qui divise les affections ou ôte à l’âme l’amour suprême de Dieu, ou s’interpose pour diminuer la confiance entière et sans limites en Dieu, revêt le caractère et prend la forme d’une idole dans le sanctuaire de l’âme (Selected Messages, vol. 3, p. 330).
« Beaucoup ont le cœur rempli de l’amour du moi. Ils ignorent que le grand artiste céleste prend connaissance de chaque action, de chaque parole ; que leur comportement, et même les intentions du cœur, est fidèlement tracé ; et que l’image fidèle sera présentée aux jeunes comme aux vieux dans toute sa difformité lors de l’exécution du jugement. Ces paroles vaines et frivoles sont toutes écrites dans le livre. Ces paroles sont écrites. Ces actes trompeurs, dont les motifs ont été cachés aux yeux des hommes, mais discernés par l'œil de l'Éternel qui voit tout, sont tous écrits en caractères vivants. Chaque acte égoïste sera révélé. » {ST, May 1, 1884 par. 4}
« Beaucoup ressentent un amour suprême pour leur moi. Ils cherchent leur propre plaisir, sans tenir compte du bien des autres. Ceux dans le cœur desquels l’amour du moi a une place importante détestent ceux qui refusent de les soutenir dans une mauvaise voie. » {10MR 54.1}
Définition : « Attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres. » Sauf indication contraire, les définitions du dictionnaire sont prises sur www.larousse.fr.
« Le péché le plus souvent toléré, celui qui nous sépare de Dieu et engendre tant de désordres spirituels, d’ailleurs contagieux, c’est l’égoïsme. Or, il n’y a qu’une voie qui mène au Seigneur, celle du renoncement à soi-même. Par nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire ; mais grâce à la force que Dieu nous donne, il nous est possible de vivre pour être utiles à nos semblables et fermer de cette manière la porte à l’égoïsme. » {TE1 231.2}
« On dit beaucoup de choses sur la religion, et de nombreuses personnes prétendent posséder la religion. Mais la vraie religion est très rare. Il y a beaucoup de formes extérieures, mais dans de nombreux cas, elles ne servent qu’à cacher l’égoïsme le plus avilissant. » {10MR 242 54.2}
Définition : « Action de porter [le moi] à un plus haut degré de mérite, de gloire. »
« Si Satan peut nous amener à nous envelopper dans les vêtements de la propre suffisance, alors nous ne porterons pas la robe de justice du Christ. L’exaltation de soi, l’orgueil par rapport à sa position et la présomption étaient les péchés de Satan au ciel. Lorsque ces défauts prennent possession du caractère et s’y développent, la vraie religion disparaît du cœur. » {21MR 330.3}
« La raison pour laquelle la proclamation de la vérité pour notre temps n’est pas accompagnée de plus de puissance réside dans le fait que l’on se fie trop à la compétence humaine, que l’on fait trop confiance aux talents et au tact des ouvriers. On ne se repose pas suffisamment sur le bras de la Puissance infinie. L’évangile de la vérité n’est pas prêché en démonstration de l’Esprit et par la puissance de Dieu. Le moi est prêt à s’attribuer le mérite dès que la tâche est couronnée d’un certain succès ; il est flatté, il est exalté, et on ne réalise pas que Dieu est tout et en tous. » {ST, April 7, 1890 par. 2}
« Le péché le plus désespérant et le plus incurable est l’orgueil, la suffisance. Ce péché empêche tout progrès, toute croissance en grâce. Il a causé la ruine de milliers d’âmes. Un homme peut être un grand pécheur, mais s’il réalise qu’il a péché contre Dieu, s’il se repent, confesse son péché et s’efforce de réparer ses fautes, il recevra le pardon. » {ST, April 9, 1902 par. 1}
Définition : « La complaisance, surtout quand ignorante des dangers réels ou des défauts. » Mirriam-Webster Dictionary
« Dieu envoie à l’Église la plus grande bénédiction qu’il peut lui donner : la connaissance d’elle-même. Satan la pousse à pécher pour qu’elle soit perdue ; Dieu lui montre clairement ses péchés pour qu’elle se repente et soit sauvée. Le plus grand danger du monde est que le péché ne soit pas considéré comme étant péché. C’est le plus grand mal qui existe dans l’Église ; le péché est dissimulé sous l’autosatisfaction. Heureux ceux qui possèdent une conscience sensible, qui savent pleurer et se lamenter sur leur pauvreté spirituelle et sur leur égarement loin de Dieu. Heureux ceux qui sont pauvres en esprit et qui savent accepter les réprimandes de la part de Dieu, ceux qui, en se confessant en ayant un cœur brisé, se placeront repentant et humblement au pied de la croix du Christ. » {ST, June 282 15, 1876 par. 5}
« Oh ! Combien de chrétiens se flattent d’être justes et bons, alors que la véritable lumière de Dieu révèle que pendant toute leur existence ils ont vécu pour eux-mêmes. Dieu a en horreur leur conduite, car ils vivent sans loi. Plongés dans d’épaisses ténèbres, ils se considèrent avec complaisance ; mais si la loi de Dieu se révélait à leur conscience, comme ce fut le cas pour Paul ils verraient qu’ils sont vendus au péché et doivent avant tout mourir à la chair. Le moi doit être détruit. » {TE1 460.1}
Définition : « Opinion trop avantageuse que l'on a de soi-même. »
« D’après la lumière que j’ai reçue de la part de Dieu, je sais que le Seigneur ferait beaucoup plus pour nous, son peuple, si nous marchions humblement devant lui… Nous vous exhortons à constamment vous diriger en avant et en haut ; mais ce qui entrave votre progression dans une large mesure, c’est votre amour-propre, la haute opinion que vous avez de vos capacités. S’il est un domaine où le moi doit mourir, c’est bien celui-là. Que ce combat à mort soit enfin visible et qu’on entende les derniers grognements du moi. » {RH, June 18, 1889 par. 2}
« L’Esprit de Dieu ne peut pas travailler efficacement dans les cœurs où existent l’orgueil et l’amour-propre. » {1888 1057.4}
« La Parole de Dieu nous interdit d’attacher une importance excessive à nos œuvres, mais elle n’interdit nulle part le respect de soi. Il existe une noblesse de caractère consciente qui n’est ni de l’orgueil ni de l’amour-propre, mais qui constitue la sauvegarde des jeunes. Ils comprennent qu’ils ont une réputation à préserver, un caractère à perdre ou à garder. » {18MR 259.2}
Définition : « Inclination par laquelle on est porté à désirer quelque chose ; … Désir incontrôlé de manger… »
« Sachons que la satisfaction de nos appétits est le plus grand obstacle au développement mental et à la sanctification de l’âme. Malgré toutes nos connaissances en ce qui concerne la réforme sanitaire, il en est un bon nombre parmi nous qui se nourrit mal. La satisfaction de l’appétit est la cause principale de la débilité physique et mentale, de l’épuisement et des morts prématurées. Que celui qui recherche la pureté de l’esprit se souvienne qu’il y a en Christ une puissance capable de dominer l’appétit. » — Témoignages pour l’Église 3:424 (1909). {CNA 151.4.}
« Le sujet de la réforme sanitaire a été présenté dans les églises, mais cette lumière n’a pas été accueillie avec beaucoup de faveur. Les appétits égoïstes, qui sont nocifs à la santé, ont entravé l’influence du message qui doit préparer un peuple pour le grand jour de l’Eternel. Si les églises souhaitent recevoir la puissance, elles doivent vivre selon la vérité qui leur a été communiquée. Lorsque les membres de nos églises mésestiment la lumière sur ce sujet, ils en subissent les conséquences inévitables dans une dégénérescence à la fois spirituelle et physique. Et l’influence de ces membres d’église déjà anciens s’exerce sur les nouveaux convertis. Actuellement, le Seigneur n’agit pas pour gagner de nombreuses âmes à la vérité, à cause de la présence dans l’église de tous les membres qui n’ont jamais été convertis, et de ceux qui ont été jadis convertis mais qui ont glissé dans l’indifférence. Quelle influence tous ces membres non consacrés pourraient-ils exercer sur les nouveaux convertis? Ne détruiraient-ils pas l’effet du message divin que son peuple est chargé de proclamer ? » — Témoignages pour l’Église 6:370, 371 (1900).{CNA 547.2}
Définition : « Prendre, s'approprier quelque chose [de l’argent] qui est le bien d'autrui par la ruse ou par la force. »
« Les hommes ont trompé Dieu ; et avec suffisance ils lèvent les yeux et disent : “En quoi t’avons-nous trompé ?” Et voici sa réponse : “Quand vous retenez vos dîmes et vos offrandes.” Il y a parmi les observateurs du sabbat ceux qui retiennent fermement leur trésor terrestre. C’est leur dieu, leur idole ; et ils aiment mieux leur argent, leurs fermes, leur bétail, leur bien que leur Sauveur, lui qui, par amour pour eux, est devenu pauvre, afin que par sa pauvreté ils puissent devenir riches. Ils glorifient leurs trésors terrestres et les considèrent comme ayant plus de valeur que les âmes des hommes. Ces individus entendront-ils les paroles : “C’est bien” ? Non, jamais. La sentence irrévocable : “Retirez-vous” les saisira d’effroi. Dieu ne peut pas les utiliser. Ils ont été des serviteurs paresseux, accumulant les ressources que Dieu leur avait données, alors que leurs semblables ont péri dans les ténèbres et l’erreur. » {RH, March 14, 329 1878 par. 2}
« Quand les dîmes et les offrandes, la part que le Seigneur s’est réservée, sont utilisées à des fins ordinaires, tandis que l’Église se complaît dans la suffisance et l’égoïsme, le Seigneur ne pourra pas bénir les églises et retirera son Esprit de tous ceux qui se servent eux-mêmes et déshonorent Dieu. » {21MR 185.1}
« Nul ne doit craindre que sa générosité le conduise à la pauvreté. L’obéissance aux commandements de Dieu entraînera assurément la prospérité. “Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point ; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront point sur toi.” » {RH, September 17, 1889 par. 12}
« Nos frères ne peuvent pas s’attendre à l’approbation de Dieu alors qu’ils envoient leurs enfants dans des établissements où il est impossible pour eux d’obéir au quatrième commandement. Ils devraient s’efforcer de s’arranger avec les autorités pour que les enfants soient excusés de la fréquentation scolaire le septième jour. Si cela échoue, alors leur devoir est clair : obéir aux exigences de Dieu à tout prix. » {CL 215.4}
« C’est de la plus grossière présomption pour l’homme mortel que de s’aventurer à un compromis avec le Tout-Puissant, afin de garantir ses intérêts temporels mesquins. Utiliser le Sabbat pour des affaires séculaires occasionnellement est aussi carrément une violation de la loi que le rejeter entièrement, car ce serait faire des commandements de l’Éternel une simple question de convenance. » {CL 216.1}
« Gardez vos paroles et vos pensées. Ceux qui discutent d’affaires et projettent des plans le jour du sabbat sont considérés par Dieu comme engagés dans la transaction d’affaires proprement dite. Pour garder le Sabbat saint, nous ne devrions même pas permettre à nos esprits de s’attarder sur des choses d’un caractère mondain. » {CL 216.2}
« Il déplait à Dieu que ses enfants passent une grande partie du sabbat à dormir. On déshonore le Créateur en agissant ainsi et on montre par l’exemple que les six jours ouvrables sont trop précieux pour les passer à se reposer. On veut gagner de l’argent, même aux dépens du sommeil nécessaire ; aussi rattrape-t-on le temps perdu le jour du sabbat. On s’excuse en disant : “Le sabbat a été donné comme jour de repos.” Ceux qui agissent ainsi font un mauvais usage du jour sanctifié par le Seigneur. » {CL 217.2}
« Ne parlez pas à la légère des restrictions imposées à Israël au Sinaï concernant la cuisson de la manne. Le Seigneur a placé des barrières autour de son jour de sabbat, pour qu’on ne manque pas de le considérer avec le plus grand soin et avec révérence. Quand le Seigneur a dit : “Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir”, il voulait dire que le vendredi devait être notre jour de préparation, pendant lequel nous devons faire toutes nos préparations culinaires. Le sabbat ne doit pas être un jour pour préparer ou cuire de la nourriture. S’il est vraiment indispensable d’avoir des haricots sur la table le sabbat, qu’ils soient cuits le vendredi, puis tenus au chaud dans le four. Pas besoin de les manger froids, à moins de les préférer ainsi. Mais qu’on ne dise pas que cela n’a pas la moindre importance d’observer ou non les exigences de Dieu concernant le sabbat. Nul ne devrait se hasarder à ignorer une seule exigence divine. » {RH, June 8, 1897 par. 3}